Que la fête commence! (我很高興學中文)
Bon, ça y est: après plus d'un mois passé ici, je déclenche officiellement les hostilités vis à vis de la langue du milieu. Au programme: 12 heures de cours par semaine à la National Kaohsiung Normal University (plus couramment appelée Kaoshida) et des language exchanges non plus avec 1 taiwanais mais avec 5! Trop cool (pour le nombre, mais aussi pour la touche de féminité et de charme qu'apporte l'une d'entre eux). Bon, pour l'instant j'en suis à apprendre la phonétique (le "bopomofo" de son petit nom) mais mon vocabulaire s'étoffe lentement (et sûrement).
Samedi 17, on a fêté l'anniversaire d'un pote salvadorien sur un toit d'immeuble de Pintung (à 40 minutes au Nord-Est de Kaohsiung): il nous a fait des burgers au poulet délicieux (son secret, c'est d'arroser le poulet avec du whisky). Soirée internationale par excellence, on y a parlé l'anglais, le chinois, l'espagnol, le français et le taiwanais (la fac de Pintung semble mondialement connue pour ses filières génétique et botanique).
Anniversaire de Guillermo (mon sweat vous fait ses amitiés)
Sinon, cette semaine on a fait les vip: mercredi 14 on a été invité par Carrefour (le grand magasin) à une dégustation de vin (ça s'est fait entre le rayon conserves et les produits laitiers!). Représentants du bon goût que nous sommes (oui, ici un français est forcément un amateur de vin doublé d'un grand romantique), nous avons eu l'honneur de savourer quelques crus français (mais qui n'avaient d'autre mérite que leur gratuité et le fait d'être servis par des bombes sexuelles en mini-short). Un grand moment, immortalisé par une parution de nos frimousses dans un journal local.
Puis vendredi, c'est à l'inauguration d'une salle de cinéma "gold class" (au Méga Mall à coté de chez nous) que nous avons été invité. Alors attention: le gold class c'est 11€ le billet d'entrée mais par contre tu mattes un film dans une salle où il y a des sièges énormes qui basculent en avant et en arrière à l'aide d'une télécommande et où tu te fais servir à manger et à boire pendant le film (ne sachant pas jusqu'où on pouvait pousser le bouchon, j'ai seulement commandé un café mais Ludo, lui, il s'est sifflé un cuba libre!!). Comme si ça suffisait pas, en sortant de la salle, ils nous ont offert à chacun une place pour revenir kiffer en décembre (dommage, l'affiche a l'air nulle).
Bisous à tous et vive les grèves!!